Fermeture du centre des finances publiques de Martigues

Question orale sans débat - Séance du 11 janvier 2022

 

Monsieur le Ministre, 

Une restructuration massive est à l’œuvre dans l’administration des finances publiques, sous l’appellation chantante de « nouveau réseau de proximité ». Elle recouvre de nombreuses fermetures de centres et des suppressions de postes : 107 dans le département des Bouches-du-Rhône. 

Et le problème, c’est que vous entonnez le refrain « Adieu Venise provençale », en annonçant la fermeture de la trésorerie dans la ville de 50 000 habitants qu’est Martigues, qui est responsable d’un secteur de près de 100 000 habitants. 

Au 1er janvier 2023, la gestion des communes de Martigues, Port-de-Bouc, Chateauneuf-les-Martigues, Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet, des CCAS et du Centre Intercommunal d’Action Sociale du Pays de Martigues serait transférée au 1er septembre 2023 vers le Service de Gestion Comptable d’Istres. La gestion comptable du centre hospitalier de Martigues serait transférée sur Arles à plus de 45 kilomètres. 

Ce choix, qui raye de la carte une des grosses trésoreries du département en termes d’effecfifs, qui supprime une vingtaine d’emlplois qualifiés de notre territoire, va affecter la relation de travail nouée entre l’administraytion des finances publiques par le biais de ces agents et les institutions concernées. C’est une mise en cause de l’accompagnement du quotidien, de la relation de travail et de confiance installée avec les ordonnateurs, dans une certaine fluidité. La complexité des situations nécessite souvent une relation directe entre les agents des finances publiques et collectivités. 

Les maires que j’ai interrogés s’opposent à cette perspective et les agents et agentes avec qui j’ai pu avoir un échange s’y refusent pour des raisons professionnelles et s’inquiètent des transformations que cela va produire dans leur travail puis de leur vie personnelle. 

Monsieur le Ministre, je vous demande de surseoir à cette décision pour réexaminer la situation en prenant en compte tous les éléments. La proposition est venue de conserver au moins une antenne, mais la meilleure formule demeure de conserver une trésorerie de plein exercice sur la ville de Martigues. 

J’en profite pour vous poser rapidement une deuxième question, puisque Bercy semble vouloir être le meilleur élève de Bercy concernant l’avenir du poste de douane de Port-de-Bouc, et le contrôle de la TICPE effectué sur place, avec des rentrées de l’ordre de 4 milliards d’euros par an. 

Monsieur le ministre, ce démantèlement des outils des finances publiques tel que je le constate dans ma circonscription est un désastre. Les transformations ne s’annoncent pas bien et je vous demande de les revoir.  

 

 

Voir la question et la réponse du ministre

 

 

 

 

Lettre d'information