Lors de la séance des questions, Pierre Dharréville a, de nouveau demandé au gouvernement d'agir pour la qualité de l'air sur notre territoire. Après le flop de la COP25, je voudrais à nouveau porter les exigences populaires sur la qualité de l’air. Les alertes se multiplient, qui appellent une réaction puissante. Pour l’OMS, le taux de 20 microgrammes par mètre cube de particules fines ne devrait pas être dépassé. 85% de la population des Bouches-du-Rhône respire un air plus chargé, sans parler des particules ultrafines, ni de la nature de ces particules.
Il faut une action puissante de l'État !
Cela suppose d'engager un grand plan d’études scientifiques, d'investir dans les infrastructures ferroviaires marchandises et voyageurs et garantir la pérennité du triage de Miramas. Il faut conforter la santé au travail, notamment face au risque chimique, renforcer les normes d’émissions, les moyens de contrôle, les exigences envers les industriels mais aussi de se donner les moyens d’un grand incubateur public au service de la transition écologique industrielle afin de ne pas laisser les clefs à la finance.