Elle commence quand, la fin du mois ? Que reste-t-il au bout du compte ? Pour beaucoup de familles, c’est de plus en plus difficile de boucler la boucle. Les prix augmentent, pas les salaires, ni les pensions ou les minima sociaux. Le travail doit être mieux reconnu ! Mais à l’autre bout de la chaîne, les hauts-revenus se portent bien. Les dividendes aussi, merci pour eux… Les inégalités ont continué de se creuser et les décisions budgétaires de cet automne ne vont rien arranger. La prime de huit euros par mois ne règle pas le problème et ne rattrapera pas tout le reste des mauvaises décisions. Les associations de lutte contre la pauvreté du territoire nous le confirment.
Nous ne devons pas nous habituer à ces inégalités : ce sont des injustices profondes. Ce que certains ont en trop, les autres en manquent. Et ce trop-plein contribue à dégrader notre planète puisque les plus fortunés sont ceux qui ont (et de loin) l’empreinte environnementale la plus forte. Pour eux, c’est quand, la fin du moi ? Heureusement que nous avons la sécurité sociale et les services publics mais ils sont dans le viseur.
Pour réparer une société que le covid-19 a fracturée plus encore, nous devons fabriquer plus de commun. Nous devons mieux protéger nos biens communs. C’est le sens d’une proposition de loi que j’ai déposée et défendue ces derniers jours.
Nous pouvons imaginer le monde autrement. Plus solidaire, plus fraternel, plus humain. Tout l’inverse de ces discours de haine qui se déversent sur certains plateaux de télévision, qui ne nous ressemblent pas et qui conduisent dans de sinistres impasses.
Chaque pierre que je peux faire bouger, je m’échine à la faire bouger. Vous trouverez dans cette lettre un aperçu de l’engagement quotidien qui a été le mien à vos côtés ces dernières semaines.
A l’approche de la fin de ce mois, le dernier de l’année, je souhaite que chacune et chacun puisse avoir le droit à la fête et aux retrouvailles. A très bientôt.
Passionnément avec vous