Nouvelle maquette, nouveau logo, nouveau titre... je vous invite à découvrir la nouvelle formule de la lettre du député. Le 12ème numéro inaugure cette version. Il rend compte de l'essentiel de mon activité depuis le début de la XVIème législature. Il sera dans votre boîte aux lettres dans quelques jours.
Bonne lecture !
Édito
Ne pas déranger. C’est l’écriteau que le gouvernement a accroché à sa porte. À l’Assemblée nationale, l’automne est particu- lièrement consacré aux discussions sur le budget de l’État et de la Sécurité sociale. Au bout du compte, la Première ministre aura utilisé plus d’une dizaine de fois l’article 49-3 pour empêcher l’Assemblée nationale de délibérer. Par exemple, le bud- get de l’éducation n’a jamais été débattu. C’est pourtant l’occasion de fixer les orientations de l’année qui vient, de répondre aux besoins, de mettre en lumière des enjeux importants. Mais le gouvernement veut appliquer sa feuille de route, toute sa feuille de route, sans amendements. C’est d’autant plus illégitime qu’il n’a pas la majorité absolue.
Cette démarche ne m’a pas empêché de formuler des propositions, de batailler pour faire entendre nos aspirations. Car l’inflation continue de faire des dégâts dans nos vies quotidiennes. Le droit à la santé est de plus en plus fragilisé. Et le gouvernement annonce vouloir s’en prendre brutalement au droit à la retraite acquis par le travail.
Quant à notre territoire, il est en attente de transformations importantes pour des industries qui produisent mieux en ré- ponse aux besoins, pour un port aux infrastructures adaptées.
Enfin, nous vivons dans un monde en tension. La guerre fait rage, frappe des populations entières et détruit des régions, des pays. Il faut résolument travailler à la paix et la France doit porter cette voix avec force.
Les médias ont trop souvent renvoyé l’image d’une assemblée en proie au chahut. Il peut y avoir des moments de tension mais la confiance qui envoie des députés à l’Assemblée nationale appelle la dignité. Cela n’empêche pas la détermination (et la colère parfois) : cela lui donne de la force.
À l’Assemblée nationale, je suis à la tâche pour faire entendre nos aspirations. Avec les députés communistes et du groupe de la gauche démocrate et républicaine dans lequel je siège, nous travaillons à faire grandir des convergences à gauche au sein de la Nupes, en faisant vivre notre sensibilité et notre approche, afin de crédibiliser une alternative à la politique d’Emmanuel Macron. Les chantiers sont immenses. C’est ensemble que nous pourrons faire face.
Toujours à vos côtés.
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