NOUS AVONS DE LA RESSOURCE !
Madame, monsieur,
Dans un monde traversé d’inquiétudes, de difficultés ou de colères, avec vous, je veux travailler l’espoir. Parce que nous avons les moyens de vivre bien et de relever les défis de notre territoire, de notre pays et de l’humanité. Dans ce flux de l’actualité qui cultive la sinistrose, on ne voit pas suffisamment émerger tout ce qui ouvre l’avenir, petites et grandes choses.
Sur le terrain, où je me démultiplie lorsque je ne suis pas à l’Assemblée nationale, je mesure l’immense potentiel humain qui est le nôtre : celui de notre jeunesse, celui de celles et ceux qui travaillent, celui des habitantes et des habitants de nos villes, de nos quartiers...
La solidarité est notre meilleur atout, pour faire face aux épreuves de l’existence, pour affronter les défis de l’humanité et de la planète, et pour vivre heureux. C’est un état d’esprit que nous devons cultiver, c’est un immense trésor commun. C’est un état d’esprit que nous devons cultiver, c’est un immense trésor commun.
Mais la solidarité, ça s’organise. La sécurité sociale, comme les services publics, sont des formidables gestes de solidarité. A chaque fois qu’on les abîme et qu’on les abaisse, à chaque fois qu’on conforte l’individualisme, on fait grandir les inégalités, on précarise les vies, on laisse s’installer à la place la loi de l’argent et la loi du plus fort.
C’est ce que fait le gouvernement lorsqu’il choisit d’attaquer le droit à la retraite. Cette réforme n’est ni nécessaire ni juste : elle est insupportable. L’Assemblée nationale n’a jamais pu se prononcer parce que le gouvernement se savait minoritaire jusque dans l’hémicycle.
Le Président de la République a décidé d’imposer ce choix de société, car il ne s’agit pas d’une simple réforme, par la force. J’en tire à ce stade deux réflexions.
Premièrement, il y a une majorité en faveur du progrès social dans le pays et cette réforme devra être abrogée dès que possible : la page ne sera pas tournée. La dignité de celles et ceux qui travaillent est grand chantier de notre temps.
Deuxièmement, nous connaissons une grave crise démocratique et institutionnelle. Il n’a jamais été possible de faire valoir la volonté populaire face au pouvoir exorbitant du Président. Nous devons inventer de nouvelles formes de vie démocratique et transformer notre République.
Vous trouverez dans cette lettre quelques coups de projecteur sur l’action que j’ai déployée ces derniers mois à vos côtés. Résolument à vos côtés.
Pierre Dharréville, votre député