Présentation des travaux de contrôle en commission des affaires sociales. Vastes questions. Santé. Trop de renoncement aux soins. Et pas de plan hôpital en vue. Travail et emploi. A quand l’abandon de la réforme de l’assurance-chômage avec son cortège de dégâts ? Préoccupation sur les moyens de la garantie-jeunes en particulier et de Pôle emploi en général. Une collègue a déclaré sa flamme au télétravail. Sujet qui mérite réflexion car il n’est pas toujours si heureux. Il faut y réfléchir en termes de droits.
Audition du ministre de l’éducation. Une minute d’intervention. Tout va bien. J’ai quand même interpellé celui-ci sur le projet éducatif de la période. Sans réponse. Puis sur la rentrée et sur le plan de rattrapage de ces mois sans la classe. Réponse : on va y réfléchir. Le ministre a inventé un label « vacances apprenantes », ça fait rêver. Après ces longues semaines confites et déconfites, les enfants ont droit à de vraies vacances.
Conférence gesticulée du Président de la République sur la culture. Sous les yeux du ministre de la culture, assis sur un tabouret, prenant des notes. Tout un symbole. Une victoire : l’année blanche pour les intermittents. Et beaucoup de flou : il faut un grand plan de relance culturelle. Or au coeur des préoccupations du gouvernement, il y a plutôt rentabilité et compétitivité. Ce plan de rattrapage, de soutien, de relance doit être conçu dans des Etats généraux de la culture, pour lui donner l’ampleur et la force dont nous avons besoin. Car la culture ne doit pas être le fait du Prince.
Notre tissu artistique et culturel en péril gravissime du fait de la pandémie qui entrave nos libertés, était déjà placé par les pouvoirs successifs en situation d’extrême fragilité. Il est donc urgent d'agir non seulement pour les milliers de travailleuses et travailleurs qui le font vivre au quotidien mais aussi parce que cela affaiblit la capacité créative de notre pays l'empêchant ainsi d’imaginer, d'inventer un autre avenir que celui dicté par la loi du marché. Ce plan de relance doit mettre en dynamique un service public refondé, se préoccupant de toutes les disciplines artistiques et culturelles du spectacle vivant et des arts visuels, du cinéma, du livre, des auteurs, des éditeurs et des librairies, des artistes plasticiens comme des formes artistiques émergentes partout. Il devrait financer l’acte de création, le processus plus que le produit, sortant ainsi l’art et la culture des ornières d’une marchandisation outrancière et lui permettant de faire face aujourd’hui au rétrécissement des débouchés. Pour retrouver le goût de la rencontre. Nous avons besoin d’art et de culture partout.
Suite à la lettre demandant une table ronde sur la situation d’ArcelorMittal, j’ai pu joindre le cabinet du ministre ainsi que le préfet afin de faire avancer la cause.
Un ami universitaire m’écrit un courrier passionnant sur les biens communs, ayant eu connaissance du grand inventaire. Sa réflexion nous sera précieuse. Elle constitue un encouragement.
Les sollicitations s’accumulent sur les règles du déconfinement. J’ai par exemple été saisi aujourd’hui sur la question de la plaisance et de son redémarrage. J’interrogerai dans la foulée le gouvernement sur cette question. Je reçois également des messages par le biais d’ATTAC pour mettre la finance à contribution dans le financement de l’action publique face à la crise. Rassurez-vous, je suis sur l’affaire... Et je ne me contenterai pas de gesticuler...