Un nouvel incident grave s'est produit hier après-midi sur le site d'ArcelorMittal de Fos sur Mer. Il a entraîné une perte d'alimentation électrique, l'arrêt brutal de toutes les unités de production et la fuite massive dans l'atmosphère de polluants. C'est le 4ème incident de ce type en un an.
Le département énergie du site qui alimente l'usine souffre de dysfonctionnements sévères et récurrents. Cela ne peut plus durer. Les salariés et leurs organisations syndicales alertent depuis 10 ans sur l'état des chaudières et des équipements. Autrefois gérées par l'usine, la maintenance et l'exploitation du département énergie ont été externalisées dans un joint-venture à Veolia. Force est de constater que les investissements nécessaires n'ont pas été complètement réalisés et que l'externalisation conduit à des pertes de savoir et savoir-faire, de maîtrise de l'état des installations industrielles.
Il faut de l'investissement financier et humain, des salariés formés.
Encore une fois, les salariés, les populations et l'environnement font les frais de choix de gestion fondés sur la recherche de profits. Les salariés et les habitants du golfe de Fos sont en colère et inquiets.
Ils le sont d’autant plus que ce problème d’alimentation électrique a impacté l’ensemble des industries de la zone.
Inquiet, en colère et mobilisé, depuis plusieurs années, avec les salariés, j'interpelle le direction d'ArcelorMittal et l'État pour que des moyens soient mis afin que s'opère une véritable transition écologique de l'industrie. Pourtant le groupe ArcelorMittal affiche une excellente santé financière. Au mois de juillet, ArcelorMittal a enregistré son meilleur trimestre depuis 13 ans. Il a même revu à la hausse ses prévisions de croissance pour la demande mondiale d'acier !
Nous avons besoin d'acier, nous avons besoin de produire mais pas à n'importe quel prix !
Je demande une enquête publique rapide, la transparence sur les émissions, une réunion multipartite associant la direction, les représentants du personnel et de la population. Les 15 millions mis par l'État pour la transition écologique ne suffisent pas. Il faut désormais qu'il hausse le ton et contraigne ArcelorMittal à réaliser les investissements nécessaires au bon fonctionnement de l'usine et à la mise en place de modes de production respectueux de la santé des travailleurs, des populations et de notre environnement.
Inquiet, en colère et mobilisé, depuis plusieurs années, avec les salariés, j'interpelle le direction d'ArcelorMittal et l'État pour que des moyens soient mis afin que s'opère une véritable transition écologique de l'industrie. Pourtant le groupe ArcelorMittal affiche une excellente santé financière. Au mois de juillet, ArcelorMittal a enregistré son meilleur trimestre depuis 13 ans. Il a même revu à la hausse ses prévisions de croissance pour la demande mondiale d'acier ! Nous avons besoin d'acier, nous avons besoin de produire mais pas à n'importe quel prix !
Je demande une enquête publique rapide, la transparence sur les émissions, une réunion multipartite associant la direction, les représentants du personnel et de la population. Les 15 millions mis par l'État pour la transition écologique ne suffisent pas. Il faut désormais qu'il hausse le ton et contraigne ArcelorMittal à réaliser les investissements nécessaires au bon fonctionnement de l'usine et à la mise en place de modes de production respectueux de la santé des travailleurs, des populations et de notre environnement.