Lors de la séance des questions, Pierre Dharréville a, de nouveau demandé au gouvernement d'agir pour la qualité de l'air sur notre territoire. Après le flop de la COP25, je voudrais à nouveau porter les exigences populaires sur la qualité de l’air. Les alertes se multiplient, qui appellent une réaction puissante. Pour l’OMS, le taux de 20 microgrammes par mètre cube de particules fines ne devrait pas être dépassé. 85% de la population des Bouches-du-Rhône respire un air plus chargé, sans parler des particules ultrafines, ni de la nature de ces particules.
Il faut une action puissante de l'État !
Cela suppose d'engager un grand plan d’études scientifiques, d'investir dans les infrastructures ferroviaires marchandises et voyageurs et garantir la pérennité du triage de Miramas. Il faut conforter la santé au travail, notamment face au risque chimique, renforcer les normes d’émissions, les moyens de contrôle, les exigences envers les industriels mais aussi de se donner les moyens d’un grand incubateur public au service de la transition écologique industrielle afin de ne pas laisser les clefs à la finance.
Depuis plusieurs semaines maintenant, les personnels de Radio France sont mobilisés contre le plan de casse social que cherche à imposer la direction de l'entreprise. Pierre Dharréville interroge le ministre de la culture sur l'avenir et le développement d'un service public radiophonique capable de jouer tout son rôle en terme d'information, de création et d'accès à la culture pour toutes et tous.
M. Pierre Dharréville interroge M. le ministre de la culture sur la situation de Radio France.
Alors que Radio France se porte bien et connaît une progression de son audience, la direction de Radio France a annoncé un plan de restructuration de l'entreprise autour d'un plan d'économies de 60 millions d'euros. Ce plan se traduirait par la suppression de 299 emplois. Faire plus avec moins, c'est une dégradation des conditions de travail et du service public inacceptable.
Tous les services sont concernés : l'information, le chœur (seul chœur symphonique professionnel de France), les bureaux régionaux, documentations, réalisateur, techniciens …
Ces mesures résultent d'un choix, celui de la casse des services publics et de l'austérité. L'opposition de l'ensemble des syndicats de Radio France témoigne du caractère profondément inacceptable de ces mesures comme de l'attachement des salariés à l'ensemble des missions de service public, à la qualité de leur production et à leurs conditions de travail.
Ce plan est justifié par l'investissement dans le numérique en réponse aux nouvelles pratiques des auditeurs. Comment imaginer qu'il puisse se faire au détriment de la culture, de la création, de l'information …
Face à cette situation, monsieur le député interroge monsieur le ministre sur les réponses que le gouvernement entend apporter à la crise que connaît aujourd'hui Radio France et pour soutenir le développement d'un service public radiophonique capable de jouer tout son rôle en terme d'information, de création et de culture pour toutes et tous.
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