Pour que nous puissions continuer à répondre à nos besoins essentiels, nombre de femmes et d’hommes ont continué à se rendre au travail pendant le confinement. Mais comme rien n’a été fait pour définir les activités immédiatement indispensables, et le nombre de celles et ceux qui ont été amenés à s’exposer au virus a donc excédé les nécessités. Pour les uns comme pour les autres, une stratégie préventive stricte s’imposait.
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La journée a commencé par une interview matinale sur France Bleu. Je dois avouer que je fais partie des gens qui n’aiment pas trop qu’on leur pose trop de questions de bon matin. Mais, même si en début de journée, on n’a pas forcément le recul sur les événements qu’on acquiert au fil des heures, j’apprécie toujours la compagnie de France Bleu et de ses auditeurs. La question posée, c’était... les masques ! Alors, faut-il obliger au port du masque comme le font certains maires.
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Hier, j’ai publié un texte intitulé « Le jour d’après », et pour tout dire, allant au bout de mes intentions, je l’ai fait en musique. L’occasion d’une pause nocturne et de quelques allers-retours à distance avec Christian Vaquette, mon compère de toujours, pour les arrangements. C’est sans prétention. Je n’ai pas l’habitude de partager ces choses-là, mais peut-être que le moment s’y prête (à un peu plus de partage et de chaleur). La musique ou la littérature disent et touchent autrement que la parole, et elles me sont indispensables. Elles nous aident à être humain parce qu’elles peuvent adoucir ou enchanter nos vies. A vrai dire, j’ai hésité à le faire, parce que cela revient aussi à livrer une part d’intime et qu’au fond, ce n’est peut-être pas ce à quoi l’on s’attend de la part d’un député, mais je ne suis pas que cela. Disons que c’est juste une petite attention comme ça.
Six lits d’hôpitaux pour mille habitants (huit en Allemagne). Ce sont les chiffres de 2017. Contre onze pour mille en 1980. Au total, ce sont près de 70 000 lits qui ont été supprimés en quinze ans et 8,6 milliards d’euros d’économies qui ont été demandés aux hôpitaux (et 1 milliard de compression supplémentaire dans le dernier budget de la sécurité sociale). Entre 2013 et 2017, c’est près d’un dixième des établissements publics de santé qui a disparu au fil des fermetures et restructurations. Après ça, certains osent parler de « pleurnicherie hospitalière »... C’est indécent et stupide. Ou alors j’en suis : je suis à nouveau intervenu hier pour demander des comptes à l’Agence régionale de santé sur l’utilisation de masques périmés.
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